Dans la société actuelle, les femmes ont le choix entre plusieurs parcours de vie, tous également insatisfaisants:
- Parcours 1:
- Faire des études jusqu’à 23 ans
- commencer une carrière professionnelle, et arriver à une position professionnelle intéressante vers 30-35 ans,
- courir pour trouver un partenaire et fonder une famille avant 35-40 ans (avec le risque de ne pas en trouver)
- Parcours 2:
- Se marier jeune et faire des enfants avant 25 ans
- Mettre le travail en second plan, et se dédier principalement à la famille
- commencer une réconversion professionnelle à 35-40 ans, avec des faibles perspectives de carrière.
- Parcours 3:
- Se marier jeune et faire des enfants avant 25 ans
- Continuer à travailler à 100%
- Jongler entre travail et vie familiale, avec l’espoir de pouvoir enfin se réposer après l’age de 35-40 ans.
Cet état de choses est dû au fait que:
Le monde du travail est fait pour les hommes.
Et, notamment, pour les hommes des années ’50: mariés, 2 enfants, femme au foyer, villa en banlieue, voiture familiale, barbecue du dimanche etc…



Si vous êtes un homme des annés ’50, le monde du travail est parfait pour vous: vous partez travailler le matin, vous n’avez pas de soucis familiaux qui puissent vous détourner de la dévotion totale à votre entreprise, et quand vous rentrez à la maison, votre femme s’est occupée de la maison et des enfants, et vous a préparé un bon repas du soir.
Plus vous vous éloignez de ce modèle, plus la vie professionnelle et la vie familiale deviennent difficiles à concilier.
C’est notamment le cas pour les mères qui travaillent, et qui se retrouvent coincées entre les impératifs, souvent opposés, de la vie professionnelle et famililale:
- sans la possibilité de se consacrer à 100% au travail, elles ratent les meilleures occasions de carrière, qui sont accaparrées par les hommes et par les femmes sans enfants.
- sans la possibilité de se consacrer à 100% à la famille, elles courent à gauche et à droite pour garantir le meilleur pour leurs enfants, et n’ont plus du tout de temps libre.
Pour vous garantir la possibilité de concilier vie professionnelle et vie familiale, éviter le surménage et réduire la charge mentale, voici notre projet:
Un écovillage féministe.
Ce projet répose sur trois piliers:
1) Proximité entre lieu de vie, espaces de travail, crèche et commerces.
Si vous habitez à une heure de route de votre travail, vous faites un aller-retour entre votre logement et votre lieu de travail, et vous avez perdu 2 heures.
Si vous habitez à 5 minutes de votre lieu de travail, dans ces mêmes 2 heures vous pouvez faire 12 allers-retours: pour rentrer manger à la maison, pour faire vos courses, pour vous occuper d’un enfant malade, pour mettre en route une lessive…
Avec moins de route à faire, concilier vie professionnelle et vie familiale devient beaucoup facile!
2) Des formes de travail coopératif.
Travailler en entreprise est horrible. Vous êtes soumis au vouloir d’un chef plus ou moins bienveillant. Vous prenez des responsabilités sans avoir le pouvoir pour les gérer. Vous devez justifier chaque minute de pause, et vous culpabilisez à chaque fois que vous devez quitter votre lieu de travail avant 17h.
Travailler en indépendant est également horrible. Face aux adversités de la vie, vous êtes tous seuls. Vous devez être toujours disponible: pas de vacances, pas de temps libre, pas de possibilité de vous faire remplacer en cas de maladie ou d’urgence.
Entre deux, l’entreprise coopérative. Vous avez la liberté du travail indépendant et la solidarité des grandes entreprises. Nous avons longuement discuté de l’entreprise coopérative: vous trouverez plein d’informations par ici.
3) Un voisinage solidaire et bienveillant
Dans les villages, il y avait une solidarité entre voisins, qui permettait à chacun de vivre plus serein face aux adversités de la vie. Dans la plupart des villes, au contraire, on est anonyme.
D’un côté l’anonymat a des avantages: on peut vivre toute sorte de style de vie sans la peur d’être jugés par ses proches. C’est pour cela que les grandes villes sont devenues des lieux d’élection pour tout un tas de communautés alternatives: homosexuels, artistes, minorités religieuses, sous-cultures, etc…

De l’autre, dans l’anonymat des villes, on est seuls. On peut tomber malades, se faire agresser, et personne ne sera là pour vous aider. Dans les grandes villes, la méfiance est la règle.


Pour concilier liberté et solidarité, on peut créer des nouveaux voisinages. Pour cela, il y a deux possibilités:
- des voisinages tolérants, mais pas caractérisés, où tout le monde peut trouver sa place.
- des voisinages organisés autour d’une sous-culture spécifique (naturistes, polyamoureux, burners, cosplayers, motards…).
On pourrait aussi organiser des voisinages en deux niveaux:
- un premier niveau, avec des appartements cluster organisés chacun autour d’une spécifique sous-culture
- un deuxième niveau, à l’échelle de l’immeuble, non caractérisé mais tolérant vers toutes les différentes sous-cultures.
…Et les hommes?
Les hommes sont les bienvenus! Ce projet est centré autour des exigences des femmes, mais ne veut exclure personne!
Ce projet vous intéresse? Contactez-nous au 079 525 71 35.
[…] d’une Tiny House, d’un petit appartement d’une place au sein d’un écovillage ou d’un lieu communautaire. L’important est que le lieu soit pas cher et disponible de […]