Il y a quelques mois je vous avis parlé d’un des initiateurs de la laideur urbaine, le mythique architecte Le Corbusier.
Aujourd’hui, il est venu le moment de s’attaquer à un autre mythe de l’architecture du XXème siècle, Ludwig Mies van der Rohe.
L’archétype de l’architecture de Mies van der Rohe est l’immeuble de bureaux. Un immeuble sombre, où vous passez la plupart de votre journée, à exécuter des tâches obscures et à enrichir quelques capitalistes, en échange d’un salaire misérable.
Une fois sorti de votre journée interminable au bureau, vous rentrez à la maison, dans un immeuble identique à celui où vous avez passé toute votre journée.
Et si votre carrière marche bien, vous pourrez un jour espérer d’aller habiter dans un bureau d’angle.
À ce point là, vous serez tellement occupé que vous n’aurez plus de temps libre (même pas pendant les jours fériés), et vous finirez pour passer vos vacances dans un open space.
Un tel style de vie se prépare dès la jeunesse. Pour cela, aussi les universités seront dessinées avec le but d’habituer les étudiant au lieu où ils passeront les 35-40 ans qui suivront leur diplôme.
Et même les loisirs seront organisés sur le même principe, avec des musées et des expositions réalisés en forme de cafétéria de bureau.
Face à cette invasion du monde du travail dans tous les aspects de la vie de l’individu, on serait tentés de prendre la voiture et partir à la campagne. Mais, là aussi, votre bureau vous attend, sous la forme d’une pompe à essence.
Dans l’architecture de Mies van der Rohe, il n’y a pas de possibilité de fuite.
Gropius je dois l’étudier. Mais je suis sûr qu’on va découvrir quelque chose d’intéressant aussi sur lui!
Corbusier, check.
Mies Van Der Rohe, check.
Gropius ?
[…] Il y a quelques temps, je vous avais parlé de Mies Van Der Rohe, et de l’esthétique bureaucratique qui revient dans toutes ses oeuvres. […]