Un nouveau grand chantier vient de se terminer à Genève, celui de l’Écoquartier Jonction. Et le résultat ne fait pas que des heureux.
Un des points les plus critiqués concerne ce bâtiment: un bâtiment rectangulaire, très haut, qui impose sur le skyline de Genève son allure d’immeuble de bureaux des années ’70.

Des immeubles de cette taille, on risque d’en voir beaucoup ces prochaines années: dans les tiroirs du Canton, il y a plein de PLQ qui dorment, qui risquent d’être mis en marche ces prochaines années, et qui prévoient des volumétries similaires à celles-ci.
Il sera donc nécessaire de trouver une esthétique pour les bâtiments hauts.
Pour cela, allons aux États-Unis, remontons le temps jusqu’à la fin du XIXème siècle, et allons découvrir l’École de Chicago.
L’École de Chicago était composée d’architectes américains, qui avaient étudié à l’école des Beaux-Arts de Paris, et qui se trouvaient à dessiner des bâtiments hauts, à la structure porteuse en acier, et souvent avec des toits plats.
La solution proposée par l’École de Chicago prévoyait un usage généralisé de l’Ordre Colossal, avec la division du bâtiment en piédestal, fût et chapiteau. Piédestal et chapiteau étaient les points où le regard des passant se concentrait, donc l’essentiel des décoration se concentrait dans ces deux bandes. Le fût était la partie moins visible, et dans cette bande la décoration se limitait à un surlignage de la verticalité du bâtiment.
Allons voir quelques exemples:





Et terminons avec deux exemples locaux de l’école de Chicago:


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[…] Cette composition reprend le dessin des bâtiments hauts théorisée par l’École de Chicago. […]