Dans le billet précédent, on avait introduit les concepts de But et Moyens, et on avait aussi vu que le travail n’est pas un but (mais seulement un moyen) ni pour les entreprises capitalistes, ni pour les activités artistiques et sociales. On était restés avec la question si c’était possible de créer une entreprise qui avait le travail comme but.
Pour trouver une entreprise de ce type, il faut partir loin. D’abord au Burkina Faso:
Puis à Panama:
Pour revenir plus proche de chez nous. En Normandie, à la Ferme du Bec Hellouin:
Dans tous ces cas, on retrouve la recette pour un travail heureux dont j’avais parlé il y a quelques temps:
- Avoir une passion pour quelque chose.
- Connaître le plus possible sur sa propre passion, et devenir un expert dans son domaine de prédilection.
- Faire correspondre sa passion est ses compétences au besoin de quelqu’un d’autre
- Vendre les capacités acquises.
Et dans tous les cas, on trouve une coïncidence (au Burkina Faso et à Panama) ou une proximité (à la Ferme du Bec Hellouin) entre ceux qui ont le pouvoir décisionnel sur l’entreprise et ceux qui exécutent matériellement le travail. Cette coïncidence/proximité protège l’entreprise de la disparition du travail liée à l’avancée technologique: quel décideur permettrait la mise en place d’un système qui élimine son propre travail?
[…] sur les sociétés coopératives il y a 3 ans, (les articles correspondants se trouvent ici, ici et ici) et nous avons mené le raisonnement jusqu’au but, en organisant notre bureau sous […]