L’excuse ne pourrait être plus banale. Des câbles à substituer, des travaux sur la chaussée, et tout d’un coup la Rue Mauborget et la Rue Neuve à Lausanne se transforment en rues piétonnes.
(image: 24heures)
Les autobus passent ailleurs et des nouvelles perspectives s’ouvrent.
Et avec la complicité d’une belle journée de soleil, de temps en temps, quelqu’un s’aventure dans ce nouvel espace.
Mais, pour l’instant, la plupart des gents n’osent pas s’aventurer au milieu de la chaussée et restent sur les trottoirs.
Par contre, plusieurs profitent du passage piéton entre le Valentin et la Riponne, qui ne nécessite plus d’attente aux feux rouges.
Côté autobus, pour l’instant je ne vois pas de gros soucis. La ligne 2 semble même être devenue un peu plus rapide (si vous avez des remarques sur les lignes 1 et 8, faites-moi le savoir!)… et donc tout ça m’incite à poser une question:
[…] urbaines sans la peur de trop bouleverser la vie des habitants. c’est le bon moment pour fermer une route au trafic motorisé ou transformer des places de parc en quelque chose […]
Bien sûr, une intervention de ce type devrait être planifiée et annoncée avec beaucoup d’avance, de manière à laisser aux gents le temps de prévoir des solutions alternatives pour leurs déplacements quotidiens.
En tous cas je crois que le partage de l’espace public, entre espace dédié à la vie locale et espace dédié aux déplacements, sera un des thèmes « chauds » du débat urbanistique des prochaines années.
Personnellement le découpage de la ligne 1 en deux parties m’embête pas mal, mais c’est un situation personelle.
Je pense que transformer simplement en rue piétonne de ce passage n’est pas forcement très utile, il faudrait réorganiser l’ensemble des transports (publiques et privés) de cette zone.