« From ancient times, what made a city a city was how it functioned, not how it looked. And this is especially true today, for we have not built a single old-style downtown from raw dirt in seventy-five years. »
(Depuis l’antiquité, ce qui rendait « ville » la ville était son fonctionnement, pas sa forme. Et ça est spécialement vrai aujourd’hui, vu que nous n’avons pas construit un centre ville à l’ancienne sur un terrain vierge depuis septante-cinq ans)
(Joel Garreau, Edge City: Life on the New Frontier, 2ème chapitre)
En 1991, Joel Garreau décrivait avec cette phrase les tendances de l’urbanisme aux États-Unis et dans la plupart des pays industrialisés. Fini les centres-villes à l’ancienne, la ville du futur était représenté par les tours de bureaux, les hypermarchés, les villas et les jonctions autoroutières qui on pouvait trouver à la périphérie de n’importe quelle ville. Un des exemples de cette « Vie dans la nouvelle frontière » était Tysons Corner, une zone riche d’espaces tertiaires et commerciaux, mais totalement manquante d’espaces publics (pour la description de Tysons Corner par Joel Garreau, voir là).
Une rue de Tyson corner (image: Microsoft Virtual Earth)
18 ans après la description enthousiaste de Joel Garreau, Tysons Corner est devenue un exemple des erreurs de planification de l’urbanisme de l’après-guerre: le manque d’espaces publiques force les residents et travailleurs de se déplacer en voiture pour toutes necessités, et les bouchons sont à l’ordre du jour.
Pour corriger les problèmes de la ville, la contée de Fairfax à approuvé un plan directeur que transformera Tysons Corner en « centre-ville à l’ancienne »:
- une nouvelle ligne de métro depuis Washington,
- davantage d’espaces piétons,
- un réseau routier plus connecté.
(image: Tysons Tomorrow)
Après Brasilia, un autre symbole de l’urbanisme du 20ème siècle qui doit se réinventer.
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