(photo: flickr)
Ce mois, la zone villa (et son complément, la voiture) est à l’ordre du jour: des émissions sur le site de la RSR (Voir par exemple là, là et là), un forum de l’association Ecoparc (j’en avais déjà parle là): donc, c’est la bonne occasion pour réfléchir sur le sujet et proposer une stratégie en trois étapes pour mettre d’accord autorités et propriétaires.
1 – Requalifier le réseau routier
Une première démarche, réalisable entièrement par le pouvoir public, consiste en la requalification des axes routiers. Dans plusieurs cas, le choix du mode de transport est influencé par le confort de l’usager.
Commençons en examinant une série de routes que privilégient les automobilistes par rapport aux autres modes de transport.
Aigle. Les trottoirs sont petits et peu protégés depuis la route.
Aigle. Route réservée au trafic motorisé .
Aigle. Traversée interdite (mais les gents traversent quand même).
Aigle. Passage souterrain, peu attrayant.
Et voici quelques possibles solutions.
Aigle. Écran d’arbres, trottoir et activités commerciales.
Aigle. Contre-allée.
Aigle. Jardin aménagé entre la route (avec arrêt bus) et le centre commercial.
2 – Permettre la mixité
Dans ce cas, la choix reste à nouveau aux autorités. Un bon règlement devrait pouvoir permettre la reconversion des villas et de leurs annexes en nouvelles formes et nouvelles fonctions, afin de garantir une mixité fonctionnelle et des trajets plus courts pour rejoindre les différents services.
Aigle: la contre-allée pourrait être un lieu idéal pour l’implantation de commerces.
Un exemple de garage dans une zone villa: un espace bâti qui pourrait être réutilisé en tant que commerce ou atelier. (image: flickr)
3 – Lancer une démarche participative
Les premières deux étapes étaient réservées aux autorités publiques, la troisième est réservée aux privées. Car la villa et la voiture sont avant tout des produits industriels, qui sont produits et vendus à travers une politique de marketing bien établie. Donc, une alternative à la villa individuelle devrait offrir ce qui la villa individuelle n’offre pas: des espaces communs, une communauté vivante, tout en gardant les espaces verts, les possibilités de personnalisation et le contact avec la nature que la villa individuelle nous offre.
La solution pourrait passer par une démarche participative: construire une communauté de Cohousing ou Coworking, organiser des événement pour faire connaitre les habitant potentiels (un voyage de quelques jours serait l’idéale), puis aller tous ensemble vers une coopérative ou un promoteur et construire la maison de nos rêves.
Et la force du groupe permettrait de créer des nouvelles synergies. La communauté pourrait devenir un sujet, capable par exemple de promouvoir, comme une entreprise, des plans de mobilité.











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